Une expérience psychologique face à la soumission de l’autorité! Pour la résumer, « l’expérience de Milgram est une expérience psychologique réalisée dans les années 60 par Stanley Milgram, un psychologue américain. Elle permet d’évaluer l’autorité et la soumission dans un contexte particulier, puisque qu’elle a été menée après la Seconde Guerre mondiale. » (https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/664115/experience-de-milgram#:~:text=L’exp%C3%A9rience%20de%20Milgram%20est%20une%20exp%C3%A9rience%20psychologique%20r%C3%A9alis%C3%A9e%20dans,apr%C3%A8s%20la%20Seconde%20Guerre%20mondiale.)
Les résultats obtenus de cette expérience sont effarants et inquiétants. Toutefois ils expliquent clairement des comportements tels que ceux relatifs à la torture dans les guerres d’antan, dont celle de 14-18. Pourtant, Stanley Milgram dira qu’à l’issue de cette expérience menée, il a demandé aux participants volontaires ce qu’ils avaient pensé de l’expérience : 84% se disaient «satisfaits» ou «très satisfaits» d’y avoir participé. 84% !
Dans cet article « La soumission à l’autorité » (https://www.psychologie-sociale.com/index.php/fr/experiences/influence-engagement-et-dissonance/204-la-soumission-a-l-autorite), je cite un passage que je ne valide pas : « Cette expérience peut donner des pistes de réflexions sur ce qui peut amener des personnes à torturer (ici par des chocs électriques) d’autres personnes et cela, non pas du fait de leurs caractéristiques individuelles mais du fait d’un contexte spécifique. »
Bien sur que si cela est du fait de l’individu et de ses caractéristiques, je dirai même de son profil. Certains profils savent qu’il ne faut pas faire mal à autrui et ont stoppé l’expérience. C’est une question de conscience, de raisonnement, de réflexion, d’analyse, de liberté de choisir, de décision de vouloir s’émanciper, de ne pas accepter de suivre le troupeau, etc. En somme, l’individu peut parfaitement décider dès le début de quitter l’expérience, à condition que sa personne avec tout ce qu’elle comporte soit forte, soit sereine face à une pseudo autorité, soit neutre face à la manipulation, soit consciente de ses actes.
L’étude de Milgram a été remise en cause par quatre chercheurs américains, anglais et australiens, Alex Haslam, Stephen Reicher, Kathryn Millard et Rachel McDonald. ils considèrent que «la signification de l’expérience pourrait avoir été largement déformée». Je cite leurs propos : « Ils en tirent la conclusion que loin d’être dans un «état agentique», désengagés, les participants faisaient au contraire preuve d’une forme d’«engagement» envers les buts de l’étude, jugés vertueux. » (http://www.slate.fr/story/91913/experience-milgram-interpretation). Ces propos sont illustrés par des exemples venant des participants tournant autour du fait qu’ils étaient ravis d’avoir participé à l’expérience.
Je suis parfaitement d’accord avec cela. Par ce qu’en effet, si les participants n’avaient pas été manipulés en leur indiquant que c’est une expérience anodine tout en les forçant à continuer avec de la manipulation, je doute que dans la « vraie vie », les résultats ci-dessous soient représentatifs. Le contexte est en effet à prendre en compte pour bien analyser toute expérience, situation, etc.
J’ai observé les comportements depuis l’annonce du SRAS COV II. Je ne vais pas parler des premières semaines où un certain nombre de personnes dont je suis étaient sous le choc pour ensuite comprendre de quoi il en ressortait. Personnellement, sans en imaginer l’ampleur de la supercherie.
Voici le retour dans les grandes lignes de mes observations :
– les grandes villes, surtout Paris, Genève, Londres (y ayant beaucoup de contact) avaient une population d’individus dociles et dévoués face aux règles imposées par les gouvernements. Elles suivaient à la lettre les instructions sans aucune remise en cause, parfois même sans accepter une quelconque discussion sur le sujet.
– beaucoup s’accrochaient à un sauveur, à une forme de héros qui les délivreraient. Un héros qui ne cautionne pas la supercherie, qui se bat même contre. Un sauveur et ses acolytes qui sortent du lot pour les sauver
– beaucoup considéraient comme du pain bénit ce que les journaux télévisés ou les articles de presse mainstream disaient. Accroché à leur média préféré, il ne fallait pas manquer une miette des informations retransmises parfois en boucle. Et d’en avaler les propos à appliquer à la lettre.
– beaucoup se réfugiaient dans des univers pour être rassurés telles la religion, la spiritualité. Trouver un nouveau soutien et support afin de se réfugier dans quelque chose de confortable et rassurant. Pour d’autres, c’est aussi s’élever, se développer, découvrir une nouvelle voie, même se découvrir.
– certains ont fuis par peur en s’enfermant dans un monde qu’ils se sont créés pour se protéger à leur manière. Ils respectent les consignes sans se poser de questions, comme s’ils subissaient leur sort, par manque de temps ou d’envie de réfléchir.
Très peu de gens se sont recentrés sur eux-mêmes, quelles que soient les croyances, envies, souhaits et profils. En cela, peu de personnes ont pris de la hauteur, de la distance avec cela, sans se raccrocher à quelqu’un, à une idéologie, un Dieu, un maître, une croyance, etc. Seul face à lui-même, à se remettre en question, à travailler sur soi sans être orienté, manipulé. Se développer sans se préoccuper des autres. Se rendre libre, autonome, au dessus de la mêlée…
Les comportements des gens ont évolué au rythme des annonces, de l’évolution de cette soi-disante pandémie et en fonction des aléas, éveils, profils…
Mais comment ces personnes réagissant différemment fonctionnent-elles entre elles?
C’est la question! Les interconnexions dépendent déjà de la volonté d’échanger face à ces différences. Les comportements des uns et des autres ne seront pas forcément synchronisés. Mais ils peuvent s’entendre malgré la différence. Globalement, il y a deux cas, les pro et anti SRAS COV II et tout ce que cela comporte. Savoir accepter autrui tel qu’il est reste la plus sage décision de tolérance pour des échanges cordiaux. (écouter également : https://www.youtube.com/watch?v=GLttLKeqUD0&t=1s)
La population ayant été mise sous stress avec des jugements de valeur, manipulations, contraintes, obligations, modifications de vie et comportement, astreintes, règles drastiques, etc., elle ne peut réagir à cela de façon homogène.
Restons sur les travaux de Milgram afin de trouver des parallèles avec la situation que nous vivons depuis plus d’un an. La comparaison se fera plus sur des profils qui suivent précisément ce que des personnes qu’ils estiment de confiance leur disent. Cela va des médias, à leur ministre préféré, au médecin de famille, leur patron, voisin, ami… Ils donnent crédit à la pyramide hiérarchique en considérant que le chef, les supérieurs, les médecins, les gens importants à leurs yeux, ont raison. Sans discernement, sans analyser ni remettre quoi que ce soit en question, parce que c’est dit et écrit, ils ont forcément raison.
Ces profils ne comprennent pas des comportements autres que les leurs. Ils admettent peu la possibilité de remettre en question ce qu’ils estiment être l’autorité. Ils se battront pour même l’appuyer et trouveront tous les justificatifs possibles et inimaginables pour se faire. De fait, si les autorités leur disent de faire ceci ou cela, ils agissent aveuglément. Ils imposeront cela aussi à leur proche sans discussion possible. Si certaines personnes s’autorisent à leur faire une remarque que c’est faux, mauvais pour eux ou contraire à leur équilibre, ils n’y prêteront aucune attention. Ils ne dérogeront pas à leur croyance jusqu’au bout. Rares seront les profils qui dévieront leur route. Il leur faudra une sorte d’électrochoc en ayant une preuve contraire à leur conviction, un élément évident qu’ils se trompent, etc. pour changer de cap.
C’est une forme de manipulation que d’endoctriner les gens à agir selon ce qu’on leur dit. Quelques années plus tôt, je rédigeais des écrits concernant mes recherches sur le comportement des cybercriminels concernant les » Différenciations Comportementales entre le Réel et le Virtuel » (lire : https://nadinetouzeau.com/4-theories-scientifiques/) en mettant en avant que la télévision a fortement manipulé des gens. En ce sens qu’ils croient les contenus dans ces boites à images et sons. La manipulation de masse a commencé du fait et par la télévision et internet n’est que le « véhiculateur » et amplificateur de cela. Une forme d’addiction s’est créée avec des mécanismes mis en place par des publicités redondantes avec des images subliminales, des journaux TV aux heures d’écoute calée sur les horaires de travail, là aussi majoritairement communs à tous, des émissions de divertissements alliant émotions et éducations sur des excès comportementaux, des films parfois violents, etc… Un rythme soutenu et orchestré sur la vie de chacun, comme une complémentarité dans l’agenda de la semaine. Une réelle organisation marketing pour assurer un succès manipulatoire et tenir son public ainsi. Les intervenants sont quasiment tous les mêmes. La nouveauté est rare sauf là encore à faire passer des messages selon les objectifs à atteindre. Nous sommes au paroxysme de ce qui se pratique dans des dictatures pour lobotomiser les esprits jusqu’à leur faire croire que c’est mieux ici qu’ailleurs. C’est de la manipulation et de l’endoctrinement de l’esprit. Sans s’en rendre compte, les victimes se laissent conduire où on a décidé de les mener sans imaginer, ni même envisager qu’ils sont des jouets. On les utilise alors qu’ils pensent être de bons citoyens fidèles et loyaux.
C’est sur ces profils que l’on compte le plus d’activer la manipulation qu’ils ont reçue sur les autres. Sans se rendre compte qu’ils peuvent faire mal, détruire. Parce qu’on leurs a dit au contraire que c’était bien d’agir de la sorte. Certains sont obligés de suivre tels les enfants, les handicapés, les personnes âgées, les fragiles de santé. Ils sont censés être protégés et finissent par entrer insidieusement dans un jeu pervers dont leurs bourreaux en ont parfois moins conscience qu’eux.
Ces bourreaux, les convaincus d’un système mis en place, sont certains de faire ce qu’il faut. Tout comme ceux qui ont participé au test de Milgram. Heureux d’avoir participé sans se rendre compte de la souffrance qu’ils infligeaient par ce qu’ils pensaient bien faire suivant les ordres par manipulation reçue (lire aussi https://nadinetouzeau.com/manipulation/). Le parallèle est flagrant. Nous avons tous des exemples de la sorte autour de nous.
J’ajouterai que dans l’étude du comportement que je mène sur les personnes ayant fait des tests PCR et vaccinés depuis l’année 2020, j’ai constaté que les personnes considérées comme les plus instruites sont les plus dociles. Cet élément m’a été donné également par de nombreuses personnes que j’ai questionnées. A corroborer avec les villes importantes qui suivent les directives médiatiques et autres à la lettre, cela correspond aussi puisque de nombreux cadres, cadres supérieurs, ingénieurs peuplent les grandes villes.
Lorsque l’on considère le système éducatif orienté dans le choix des matières et contenus des savoirs à transmettre, sur le même moule d’une école à l’autre, il est logique de se poser la question sur la manipulation des étudiants afin d’agir de la même manière sans réfléchir au delà des prérogative, sans remettre en question plus loin que ce qu’on a éveillé chez l’étudiant, sans discernement. Suivre le mouvement et ce qu’on leur a instruit à la lettre en leur faisant croire qu’ils pouvaient et devaient penser librement. Sur des paradigmes!
Ma réflexion ne concerne que la France. Ayant de nombreux clients et contacts à l’étranger, je n’ai pas poussé l’analyse sur d’autres périmètres. Toutefois, pour avoir enseigné aussi en France, j’ai véritablement constaté une majorité d’étudiants dans un moule, avec des jugements de valeurs et des idées fermées. Peu ont accepté la différence, d’analyser, de chercher, de se faire leur propre opinion même différente des autres, d’accepter ce qui les dépasse, etc. Un véritable manque de réflexion et créativité qui mène l’étudiant sur une voix unique et générique. La force de savoir manipuler aboutit à cela afin d’avoir la mainmise sur ses ouailles! Une manipulation sournoise et silencieuse avec des effets à retardement. C’est purement ingénieux!
Le politiquement correct a été instauré aussi dans ce but. Pour faire taire les opinions diverses et obliger la pensée unique.
Ainsi, l’expérience Milgram se poursuit de façon plus sournoise et agréée par les victimes sans se rendre compte qu’elles sont aussi des bourreaux. Le process est tellement verrouillé que l’éveil en est plus difficile. Cette expérience a évolué, s’est lissé dans le paysage au rythme des manipulations instaurées sous couvert de faire croire qu’il n’y a pas manipulation. Mais le simple fait de penser cela est à leurs yeux un … complot!
Il y a un temps pour divulguer certaines choses à certaines personnes. Tout éveillé que les gens soient, ils ne peuvent tous entendre le même discours. Le chemin a faire est personnel pour arriver vers la destination qui semble la plus élevée selon sa propre considération.
Nadine Touzeau
Analyse Comportementale, Profiler, Net-profiler, Chercheuse en Comportements des Cybercriminels
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Super article. C’est intéressant de mettre en parallèle l’expérience de Milgram avec les comportements observés dans un autre contexte de soumission à l’autorité, qui pour le coup se déroule dans un cadre réel et non anodin.
Je remarque aussi que beaucoup de personnes instruites sont plus dociles. Mais j’ai également l’impression que certaines personnes qui ne sont pas instruites (dans le sens qui n’ont pas de curiosité intellectuelle et donc ne se renseignent pas), sont également très dociles. Il y a un fort biais de désirabilité sociale qui se met en place. Des fois je me dis qu’il n’y a même pas de soumission à l’autorité dans les représentations de certaines personnes car elles sont persuadées que tout est orchestré pour leur bien. De ce fait, elles ne se soumettent pas (ou du moins n’ont pas l’impression de le faire) car elles sont volontaires et proactives. C’est là que se joue toute la subtilité et ils sont forts.
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Bonjour Céline,
Merci pour votre commentaire
Il ne faut pas confondre intelligence et culture. Atrophier l’esprit par lobotomie en milieu scolaire est une forme de manipulation adroite. Cela se mesure bien sur le terrain aujourd’hui entre les gens de bon sens et les gens bien diplômés.
Le bon sens ne se laissera pas lobotomiser, les diplômés estiment que tout est cadré.
Tel que vous le dites.
Tout est une question l’intelligences, de maitrise, neutralité, conscience… Qui est le maitre sur vous-même…
Belle journée
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